Fin du cycle de conférences 2017-2018


Le 23 mai dernier, j'achevais ma série de six conférences bordelaises, poussant le soupir de soulagement qu'un professeur pousse quand il termine une année scolaire avec une classe de cancres qu'il espère ne pas retrouver à la rentrée. Avec le recul, j'estime avoir fait oeuvre utile. Revenons ensemble (et en vidéo !) sur les grands moments écoulés.


Densité et volumétrie des échanges épistolaires, les signes d'un déclin ? Personnellement, j'écris toujours autant, mais de plus en plus de gens dédaignent la plume, souvent par pure paresse. A l'issue de la conférence, pris d'une frénésie littéraire, j'ai écrit 87 lettres. 79, soit 91%, sont restées sans réponse. Oui, c'est bien le signe d'un déclin.

Dans un train corail, sur la ligne Paris-Vierzon (extrait)



Il était une fois un dentiste muet : conférence didactique autour de la gencive.  J'ai perdu un temps considérable à faire comprendre à deux personnes du troisième rang, particulièrement sottes, des notions pourtant élémentaires, ne me permettant pas de terminer mon argumentaire dans un temps convenable. La faute est entièrement leur.

Les dents de sagesse (extrait)


Accidents de laboratoires : intelligence artificielle des électrons ? J'ai dû me séparer de mon oscilloscope analogique Schlumberger pour le céder à une spectactrice qui n'a eu pour seul mérite que d'avoir de la chance. On peut tomber bien bas pour que les jeunes s'intéressent aux sciences !

Nucléons et politique (extrait)


Il ne me reste plus qu'à prendre des vacances bien méritées, que je mettrai à profit pour préparer sereinement le 48ème symposium international sur l'autruche.


Le professeur van de Burne.