Premier juin, dernière conférence

 


Cette nuit, en demandant à mon doctorant d'analyser en PCR une plaque de 96 échantillons (oui, il était 0h15, mais la Science n'attend pas), j'ai réalisé deux choses :
Primo, il sortira de ma vie ce soir-même, ainsi que la recherche qui fut l'unique amour de ma vie ;
Secundo, je ne connaissais toujours pas son prénom, à ce boulet.
Ce soir, dernière conférence avant la retraite.
Le boulet sera là aussi.






Le professeur van de Burne.

Conférence le 11 mai à Bordeaux


Jeudi prochain, les mauvaises nouvelles iront par paire puisque :
1° Il s'agit de mon avant-dernière apparition publique avant d'être séquestré jusqu'à ma mort dans une longère du Perche, seul avec Maryvonne ;
2° Les graphiques, abaques et autres illustrations de cette conférence seront réalisées par cet incapable de Poulop.

Vous comprendrez mon désarroi, désarroi que vous pouvez tempérer :
1° En venant nombreux ;
2° En étant attentifs et silencieux.

Pour les plus nantis d'entre vous disposant d'une carte de paiement à puce, un paiement télématique à distance est possible et ce afin de vous assurer le bénéfice d'une place garantie. 
Pour les autres, un paiement en espèces est possible sur place. Suite à des réclamations à n'en plus finir, les francs ne sont plus acceptés.





Le professeur van de Burne.

Vidéo de conférence



Un stagiaire dont j'ai oublié le prénom a réalisé (en-dehors de ses heures de travail) cet amusante petite cassette vidéo de ma pénultième conférence, "L'A380 peut-il réaliser les mêmes acrobaties que le faucon pèlerin ?"



Jeudi prochain, le 11 mai, soyez présents pour la conférence suivante, dont le thème sera décidé sous vos yeux ébahis.



Le professeur van de Burne.

Conférence le 27 avril à Bordeaux


Il y a dix ans, j'enseignais à un public conquis la théorie des groupes algébriques appliquée à l'art ancestral du Sudoku ou encore mon modèle empirique de rugosité de la voûte plantaire. En 2015, à Cap Sciences, j'ai présenté les preuves d'une implication extra-terrestre dans la chute de Napoléon Bonaparte. Parmi de nombreuses autres conférences ces années-là, j'ai parlé à Annecy de la myopie, un sujet central dans l'oeuvre de Léonard de Vinci et à Brest des enjeux et limites des sciences occultes dans le cadre de la conquête spatiale. Plus récemment, en 2020, j'ai discouru de parade amoureuse et danse de salon deux mois à peine avant que ces deux activités soient temporairement interdites.

Et ce jeudi 27 avril, au Déjà Vu Café - Bordeaux, de quoi parlerai-je ?
Il n'y a qu'en venant que vous saurez.




Le professeur van de Burne.

Dernières conférences avant la retraite


C'est la fin d'un feuilleton scientifico-judiciaire qui a duré quatre années déjà. Le couperet tombe : je serai admis à faire valoir mes droits à la retraite au plus tard le 31 décembre 2023, malgré mes demandes répétées de grâce présidentielle et une grève de la faim de près de 36 heures.
Le sous-secrétaire d’État en charge de la recherche scientifique, le professeur Bousier, m'a même confié dans une lettre pleine d'acrimonie, que "même si la réforme des retraites en cours devait aboutir, (il) veillerait personnellement à ce que je n'aie aucune responsabilité plus importante que d'aller planter des navets dans ma maison en Sologne jusqu'à la fin de mes jours". On ne fait pas plus clair.

Je profite donc de mes derniers mois en tant que chargé d'enseignement vacataire à titre surnuméraire de l'Université du Temps Libre de Nevers (de loin le poste le moins prestigieux de ma carrière, songez que j'étais numéro 3 du CNRS entre 1987 et 1992 !) pour dispenser une fraction du savoir patiemment accumulé au cours d'une vie de recherche. C'est à Bordeaux (où j'ai débuté en 1963 comme assistant de laboratoire stagiaire à l'institut d’œnologie, après avoir effectué mon service dans le Génie) où j'irai donner, non sans émotion, mes dernières conférences, bouclant ainsi la boucle, ou plutôt l'hyperboloïde de révolution, que fut ma carrière.


L'estaminet "Déjà-Vu Café", dans le noble dessein de cultiver sa clientèle, a promis de m'accueillir les jeudi 23 mars, 27 avril, 11 mai et 1er juin à 20h30. D'autres lieux peuvent encore profiter de l'aubaine.
Venez nombreux (et attentifs) pour ces dernières conférences avant les navets.


Le professeur van de Burne.

Conférence à Toulouse le 28 janvier



Tremble, Toulouse ! Tes briques roses ne résisteront pas à l'assaut du savoir que je ne manquerai pas de dispenser ce samedi 28 janvier (du calendrier grégorien) à 14h. Un excellent remède (d'après moi) contre l'ignorance, venez vous cultiver à bas coût dans un cadre studieux et convivial.

En marge de ma conférence, des "artistes" proposeront des "spectacles" de midi à minuit : https://bullecarree.fr/events/festival-les-12h-de-limpro-6eme-edition-2-2/

Le professeur Van de Burne.

Vœux 2023



En ce 2 janvier 2021 du calendrier vandeburnien, j'ai le plaisir de vous souhaiter une bonne et heureuse année !

Sans doute n'avez-vous encore jamais entendu parler du calendrier Vandeburnien ? En 1989, au cours d'un déjeuner à MATIGNON, Michel ROCARD, alors premier ministre, a souhaité avoir mon avis sur une hausse d'impôts que son gouvernement allait mettre en place. Sentant la grogne monter, il voulait une solution originale et alternative. Elle était simple : une journée de travail supplémentaire pouvait rapporter, en cotisations salariales et en impôts, assez pour équilibrer le budget. Pas question en revanche d'enlever une journée de congés pour éviter l'ire de la populace. Tous les quatre ans, me suis-je dit, à l'occasion des années bissextiles, tout un chacun travaille un jour de plus que l'année précédente sans que personne ne s'en plaigne, alors pourquoi ne pas rajouter un jour, ni vu ni connu ? Le calendrier Vandeburnien était né.

En voici les principales étapes :
  • 1989 : ajout d'un 29 février
  • 1990 et 1991 sont déclarées bissextiles également, pour 1992 rien ne change puisqu'elle l'était déjà
  • 1995 : au lieu de l'augmentation prévue de la TVA, création d'un 32 mars
  • 1996 : la CRDS est remplacée par le passage du mois d'avril à 31 jours
  • 1998 : pas d'augmentation de la CSG mais suppression du 1er janvier (férié), l'année vandeburnienne débute le 2 janvier
  • 2004 : la CSA n'est pas instaurée, en échange Noël tombe le 24.5 décembre
Je me suis amusé à tenir séparément le compte du calendrier vandeburnien : aujourd'hui, l'année vandeburnienne compte 389.45 jours et d'après mes calculs, un passage de l'heure vandeburnienne à 61 minutes permettrait de maintenir la remise sur les carburants une année (grégorienne, elle) de plus. C'était une solution simple et élégante pour relever les défis économiques de notre temps : elle n'a hélas pas été retenue, et aujourd'hui ce calendrier n'est qu'une amusante curiosité qui me permet de poser des colles dans les dîners auxquels je suis convié (rires).

Tenez, en voilà une : si je suis né le 32 mars 1994 du calendrier vandeburnien, quel âge (vandeburnien) ai-je le 16 janvier 2023 du calendrier grégorien ?


Le professeur Van de Burne.